La photogrammétrie est une technologie nouvelle et de pointe pouvant effectuer un relevé topographique à partir d’un survol d’une parcelle en drone.
Cette technologie, dont la base de réflexion se trouve sur le campus EPFL à Lausanne, est une véritable révolution dans le monde de l’architecture.
A partir d’un vol quadrillant une parcelle, et en quelques minutes seulement, le drone prend une série de photographies qui, une fois projetées par le logiciel, permettent l’obtention d’un modèle numérique de surface et de terrain avec une précision de l’ordre du centimètre.
Un survol ne permettant pas dans toutes les situations (une modélisation des façades d’un bâtiment par exemple) un deuxième vol viens compléter le modèle.
Selon le type de mission, nous adaptons le paramétrage du survol (équipement, altitude, nombre de photo).
Une fois le modèle obtenu, il sera possible de l’exporter vers des logiciels géomatiques tels que ArcGIS ou QGIS ou des logiciels DAO comme Autocad et Revit.
Les données pourront ensuite être traitées depuis ces logiciels en générant des courbes de niveau avec une précision impossible à obtenir autrement qu’avec un coûteux et long relevé de géomètre.
Une orthophoto ou des modèles numériques de surface et de terrain géoréférencés à moins de 1 cm seront également créés par le logiciel qui sera calé sur l’axe XY à moins de 10 cm du cadastre, là où une orthophoto des SIG cantonaux a plus de 3 m de décalage. Une aubaine pour les projets d’architecture.
En plus de ces données, un nuage de point LIDAR sera généré, qui pourra être utilisé dans des maquettes BIM ou comme base de plans avec des altimétries très précises.
